Toutes les activités socio-économiques économiques sont paralysées depuis cet avant midi sur tout l’ensemble de la ville de Butembo, (Nord-Kivu). Les boutiques, galeries, magasins, institutions de microfinance ainsi que le marché central sont hermétiquement fermés au côté d’une circulation très timide de personnes et des engins roulants, (situation avant-midi).
Sur l’artère principale tout comme sur d’autres artères secondaires de la ville, la circulation de personnes et des engins roulants est timide. Des conducteurs des motos taxis sont invisibles, seuls quelques voitures et motos des particuliers se font observer sur les différentes artères de la ville.
Dans le secteur de commerce, les portes des galeries, Boutiques magasins, marchés et institutions bancaires sont hermétiquement fermés. Même les petit commerçants exerçant le long de l’artère principale n’ont pas installés leurs marchandises.
Les taximen motos disent répondre au mot d’ordre de leurs dirigeants, les appelant à sécher les activités après le meurtre de leur membre, vendredi 7 octobre dernier. Les commerçants eux, parlent d’une grève de dix (10) jours pour exiger aux autorités, de déclarer la zone de Butembo, Beni et Lubero « zone sinistrée ».
» Nous sommes là mais sans rien faire, comme vous pouvez le constater, toutes nos portes sont fermées ! Nous exigeons aux autorités de déclarer notre milieu comme une zone sinistrée, c’est à dire nous alléger ou mieux supprimer certaines taxes », a laissé entendre un commerçant au micro de AGORAGRANDSLACS.NET.
Pour rappel, les commerçants ainsi que le Réseau de taximen du Congo (RETAC), avaient tous annoncé, la semaine dernière, la cessation de leurs activités afin d’exiger, pour les opérateurs économiques, que la zone de Beni, Butembo et Lubero soit déclarée « Zone sinistrée « , et pour les taximen exiger des échanges avec les autorités sécuritaires, pour un éclaircissement sur les mobiles de l’assistanat de l’un de leurs membres, par un élément de la police le vendredi 07 octobre dernier.
Richard Maliro