La gratuité de l’enseignement de base décrétée depuis l’avènement du président Félix Tshisekedi au pouvoir, semble aussi vouer les enseignants des écoles privées à une misère et à cela, de nombreux parents qui se trouvent maintenant dans l’incapacité de payer les frais scolaires suite à l’insécurité, qui bloque leurs activités champêtres et commerciales.
Plusieurs enseignants ne vivent que des frais scolaires perçus des parents, d’autres des écoles publiques sont de nouvelles unités.
L’une des enseignants des écoles privées de Butembo en province du Nord-Kivu qui s’est confiée à notre rédaction mardi 30 avril à l’occasion de la journée, révèle que leur situation a plus empiré.
« Les conditions dans lesquelles nous travaillons sont difficiles. Premièrement, il y a la gratuité, il y a aussi la guerre à l’Est. Nombreux enfants sont des déplacés, les parents sont des cultivateurs et ont abandonné leurs champs à cause de ces massacres. Nous enseignants, nous vivons par la grâce. Le peu d’argent que nous gagnons ne suffit pas », se lamente cette enseignante, qui explique avoir trouvé une issue pour pallier le déficit.
« Pour être enseignant, il faut entreprendre aussi ailleurs. Après cours, il faut vaquer à d’autres occupations. Dans l’enseignement seulement on vis difficilement », a-t-elle expliqué.
En ville de Butembo, en province du Nord-Kivu comme dans d’autres coins du pays, la journée nationale s’est passée sous une forte méditation. Des cultes de prières ont été organisés pour implorer la paix au pays en général, et dans la partie Est, en particulier.
Claudine Mulengya.