La Représentante spéciale du secrétaire général des Nations-unies et cheffe de la Monusco en RDC, Bintou Keita a condamné fermement les bombardements ayant ciblé vendredi 03 mai, des personnes déplacées dans les camps situés aux quartiers Mugunga et Lac vert.
Cette attaque, attribuée aux éléments du M23/RDF a causé la mort d’au moins six enfants et de nombreux blessés, selon des sources officielles.
Dans un communiqué de presse, la Monusco exprime sa compassion envers les familles des victimes, et dénonce cette « escalade de violence aveugle contre les civils ».
Bintou Keita en appelle au respect des droits de l’homme de la part de tous les belligérants et rappelle à toutes les parties au conflit, leurs obligations en vertu du droit international pour protéger les populations civiles en toutes circonstances.
La cheffe de la Monusco demande aux autorités congolaises de traduire en justice, les auteurs de ces actes qu’elle qualifie « d’odieux et de violation flagrante des droits de l’homme et du droit international humanitaire ».
Elle souligne également l’importance de garantir le caractère civil des sites des déplacés, et de maintenir l’accès humanitaire pour assurer la protection des civils.
Dans le cadre de ces événements tragiques, Mme Bintou Keita appelle les groupes armés à cesser immédiatement les hostilités, à déposer les armes sans conditions et à adhérer au Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS).
La Monusco réaffirme son engagement à soutenir les efforts visant à instaurer la paix, la sécurité et la stabilité en République démocratique émocratique du Congo.
Pascal Nduyiri