Le bilan de récents bombardements d’un camp des déplacés, situé au quartier Mugunga dans la ville de Goma au Nord-Kivu par les terroristes du M23, appuyés par l’armée rwandaise est passé de 14 à 35 civils tués ainsi de 37 blessés.
Cette annonce a été faite jeudi 09 mai par la délégation mixte gouvernement-députés nationaux, dépêchée sur terrain pour constater et prendre des dispositions nécessaires.
A en croire le ministre des affaires humanitaires, Modeste Mutinga et chef de la délégation, le gouvernement prévoit d’organiser des obsèques dignes ce samedi 11 mai en mémoire de ces compatriotes congolais, assassinés innocemment par les terroristes du M23 appuyés par leur parrain, Paul Kagame.
”Ce bilan qui a évolué était de 14 morts, il est aujourd’hui fixé à 35 morts et 37 blessés. Nous avons décidé d’organiser les obsèques samedi prochain. Une délégation de Kinshasa nous rejoindra également le samedi. Toutes les dispositions sont prises pour que ces obsèques soient dignes des fils du pays, qui ont perdu leur sang pour l’intégrité de notre territoire”, a indiqué le ministre.
Outre ces obsèques annoncées, ce membre du gouvernement Sama Lukonde annonce la prise en charge adéquate des personnes blessées, et qui poursuivent les soins dans différentes structures sanitaires, après qu’elles ont été touchées par les éclats des grenades, larguées dans leur camp.
Rappelons que les bombes lancées le 03 maidernier dans le Camp des déplacés de Mugunga, avaient été larguées à partir des collines surplombant la cité de Sake. Cette situation avait occasionné une psychose dans le rang de la population de Goma, craignant pour sa sécurité pendant cette période de tension entre le Rwanda et la République démocratique du Congo.
Yannick Warangasi