La Dynamique des femmes pour la bonne gouvernance (DYFEGOU), une organisation féminine active en ville de Butembo (Nord-Kivu) se dit très inquiète de voir les rebelles du M23 étendre la zone sous leur contrôle dans le territoire de Rutshuru. Elle estime qu’il est urgent que l’essentiel des moyens à la disposition de l’armée congolaise soit concentré en l’Est afin de mettre fin à cette barbarie des rebelles M23.
Dans un point de presse tenu mardi 1 novembre 2022 à Butembo, madame Kahambu Rose Tuombeyane coordinatrice de la DYFEGOU, a démontré que seule l’option militaire doit être privilégiée dans la riposte contre cette énième agression de la RDC par son voisin, le Rwanda. Elle rejette tout appel à la négociation avec cette rébellion qui a déjà été défaite sur le sol congolais.
» La DYFEGOU qui est engagée dans la restauration de la paix, regrette que le M23 arrive à étendre la zone sous son contrôle, au risque de menacer la sécurité de toute la partie Est en plus de ce que les habitants endurent depuis plus de 8 ans. Tout en saluant les mesures arrêtées par le Conseil supérieur de la défense, la DYFEGOU estime qu’il est plus qu’urgent que l’essentiel des moyens à la disposition de l’armée soit concentré en l’Est afin d’en finir avec cette menace et agression rwandaise déjà dévoilée à la face du monde. L’unique occasionne de se débarrasser du Rwanda est arrivée, nous pensons qu’il n’y a plus question de tergiverser ni laisser place à des négociations inutiles car le peuple en a assez », a dit madame Rose Tuombeyane.
La Dynamique des femmes pour la bonne gouvernance, pense que les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) devraient envisager une riposte proportionnelle à la menace sur terrain.
» […] c’est une occasion de faire une offensive foudroyante tant attendue et sans doute une solution pour toutes les crises sécuritaires en l’Est, Beni y compris bien sûr », a déclaré Rose Tuombeyane.
Signalons que plusieurs entités du territoire de Rutshuru dont Bunagana et Rutshuru-centre et Kiwanja restent sous contrôle des rebelles du M23.
Richard Maliro