Le premier sommet africain pour le climat (Africa climate summit) s’est ouvert lundi 4 septembre à Nairobi, au Kenya. Pendant trois jours, des dirigeants d’Afrique et d’ailleurs se retrouvent pour échanger avec les acteurs de la société civile ainsi que des entreprises publiques et privées, et des organisations internationales.
L’objectif est de parvenir à une feuille de route commune du continent à présenter à la COP28, qui se tiendra à Dubaï entre fin novembre et début décembre.
Lors de ce sommet, les États-unis ont annoncé le lancement de l’initiative “PREPARE”, qui vise à aider 500 millions de personnes dans les pays en développement notamment en Afrique, à s’adapter aux pires impacts du changement climatique d’ici 2030.
Le président américain Joe Biden s’est engagé à travailler avec le Congrès pour fournir 3 milliards de dollars par an pour l’adaptation d’ici 2024, soit le plus gros engagement de l’histoire des États-unis.
Trente (30) millions de dollars supplémentaires seront également débloqués pour accélérer les efforts de sécurité alimentaire résiliente au climat en Afrique.
Des déclarations nationales sont attendues à l’issue de ce sommet africain pour le climat, qui montre la volonté du continent de s’engager concrètement dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Claudine N. I