La deuxième session du sommet de trois bassins forestiers tropicaux s’est ouverte ce samedi 29 octobre au Congo-Brazza. Dans son allocution, le Président de la République démocratique du Congo n’a pas manqué à mettre en avant-plan son exacerbation face à l’insécurité, qui secoue toujours la partie orientale.
Félix Tshisekedi a peint le manque de sérieux qui caractérise les dirigeants africains, et qui laisse la voie libre à des manipulations.
“J’ai suivi tout à l’heure avec attention l’adresse du président Macron, toute sa bonne volonté à vouloir venir dans des partenariats”, malheureusement, “J’ai tout de suite compris par son attitude, que c’était du politiquement correcte. Il n’en croyait pas un mot”, regrette le chef de l’État congolais.
Il dédouane complètement le français de la volonté de mentir les africains. Félix Tshisekedi voit le mal ailleurs. “Non pas parce que lui est menteur, loin de là”, mais, “parce que nous ne sommes pas sérieux et eux le savent”, fustige-t-il.
Avec des voisins auteurs de la mort, la désolation avec l’intention majeure de s’approprier les richesses de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi s’éloigne de l’idée de construire des ponts. “Je ne suis pas tenté de construire des ponts mais plutôt des murs pour sécuriser ma population” explique le Président, fatigué de pertes en vies humaines de suite de la volonté extérieure de piller des ressources.
Il a rappelé que la conservation de la biodiversité fait face à une menace de suite de l’activisme des groupes armés dont les terroristes du M23, en raison de la volonté “d’un frère africain” et ainsi, invite ses pairs “à bannir l’hypocrisie, le tribalisme et la haine”, dans le souci d’éliminer les barrières entre les populations.
Guerschom Mohammed Vicci