Alors qu’il devrait expirer le 8 septembre, le mandat de la Force régionale de l’East african community, EACRF a été prolongé jusqu’au 8 décembre prochain.
Ceci ressort du 22ème sommet extraordinaire des Chefs d’États de l’East african community (EAC), tenu ce mardi 5 septembre à Nairobi au Kenya.
Cette prolongation intervient alors que le Président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi avait laissé entendre qu’une évaluation devrait être faite au préalable, tenant compte de la situation sur terrain.
Puisqu’on parle du terrain, rien n’a évolué. Les terroristes du M23 et leur allié du Rwanda maintiennent toujours leurs positions sous le regard « impuissant, naïf et complice » de cette force qui l’avons-nous appris de la bouche du président burundais Evariste Ndayishimiye devant le Félix-Antoine Tshisekedi dans un point de presse à Kinshasa, avait un mandat non offensif.
Ce qui signifie que le gouvernement de la République démocratique du Congo et le reste de l’EAC ne parlent pas le même langage. La communication est peut-être à la base de toutes les plaintes de la population face à « l’inéfficacité » de l’EACRF, depuis son arrivée sur le sol congolais.
Aussi longtemps que la Force régionale de l’East african community sera sur le territoire congolais sans éclaircissement de son mandat, les populations meurtries de l’Est seront toujours « sévères et farouches » contre elle car elle sera « de trop » aux côtés des troupes de la mission onusienne, dont aucun n’attend son départ.
Guerschom Mohammed Vicci