Ils sont au total 16, les civils tués par les terroristes des Forces démocratiques alliées (ADF) dans des attaques menées contre le village Ndimo et Zunguluka, situés en chefferie de Walese Vonkutu en territoire d’Irumu, en Ituri. Les faits ont eu lieu dans la soirée de vendredi 29 mars 2024.
La Convention pour le respect des droits humains (CRDH-Irumu) qui confirme la nouvelle, indique que c’est entre 19 et 20 heures que les attaques ont été enregistrées, dans cette partie du territoire d’Irumu.
La première est intervenue à 19 heures à Zunguluka, dans le groupement Bundingili. Ici, 4 civils ont été massacrés, dont une femme et 3 enfants. Ce, aux côtés de 12 maisons incendiées et plus de 15 civils portés disparus.
Après ce forfait, les terroristes se sont pris au village Ndimo. Dans cette entité du groupement Bandavilemba, 4 civils y ont également été tués et d’autres portés disparus. La même soirée, cette rébellion est revenue à Ndimo, puis tuée 8 civils. Parmi ces victimes, 5 pygmées y sont dénombrés au côté des blessés.
Le coordonnateur de la CRDH-Irumu pense que cette montée à flèche de l’insécurité, serait due à la négligence des autorités sécuritaires dans les opérations militaires Shujaa de la coalition FARDC-UPDF. Christophe Munyanderu appelle le gouvernement à l’augmentation des effectifs militaires, pour arrêter l’hémorragie sécuritaire qui caractérise cette partie de la province de l’Ituri.
« Il y a des accords signés par les gouvernements congolais et ougandais, où les congolais devraient augmenter les effectifs militaires, dans des zones occupées par ces ADF. Malheureusement, cet effectif n’est pas encore augmenté et aussi, ces accords non respectés par le gouvernement, pousse qu’il n’y ait pas la maîtrise de cet enemi ADF, qui tue les civils », déplore-t-il.
Avant cette attaque terroriste, les ADF venaient de tuer la soirée du jeudi 28 mars, 4 civils dans le village Ndimo en chefferie de Walese Vonkutu. Parmi les victimes, figure un élément des Forces armées de la terre République démocratique du Congo (FARDC).
Glodi Mirembe