En pleine journée de ce vendredi 8 juillet 2022 dans la province de l’ituri, un militaire des forces armées de la République Démocratique du Congo a mis fin à la vie de monsieur Sengi, journaliste à la RCNH, une radio émettant à partir de l’agglomération de ottomabere, dans le territoire d’Irumu.
L’organisation convention pour le respect des droits humains CRDH antenne d’Irimu qui livre cette nouvelle fait savoir que la victime reparaît sa moto avant d’entrée dans une discussion avec cet élément de l’armée congolaise, qui par la suite lui tiré dessus.
La même source précise par ailleurs que la victime est morte sur-le-champ. Tout en condamnant cet acte ignoble, Christophe Munyanderu coordonnateur de cette structure de défense des droits humains appelle les autorités ayant la sécurité dans leurs attributions à bien diligenter des enquêtes afin de trouver la vraie cause de la mort de ce chevalier de la plume et que le bourreau soit puni conformément à la loi.
Notons qu’en dépit de l’instauration de l’État de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, le contexte socio-professionnel des journalistes demeure moins rassurant. Un journaliste avec sa femme avaient été tués par les inconnus à Biakato dans le territoire de Mambasa, toujours en province de l’ituri il y a quelques mois. Au Nord-Kivu, deux autres journalistes avaient perdus leurs vies dans les mêmes circonstances respectivement dans les territoires de Masisi et de Rusthuru, pendant cette période exceptionnelle.
Yannick warangasi, à Goma