Depuis le début de la guerre d’agression que mene le Rwanda sous le label du M23, les différents communiqués et diverses communications de ceux que Kinshasa qualifie des « terroristes », ont toujours mis en avant, la défense de la population. Pourtant, sur le terrain, ils ne cessent de larguer des bombes dans des camps où sont logés les déplacés.
Pas tard que la journée du samedi 06 avril, ces terroristes qui se font passer pour des défenseurs, ont largué des bombes dans des camps des déplacés situés dans le quartier Mugunga, à l’ouest de ville de Goma, au Nord-Kivu.
Sans parler des dégâts humains et matériels très importants enregistrés durant les premières heures qui ont suivi cette violation du droit humanitaire international, deux morts aux côtés de plusieurs blessés, ont été comptés de la suite de l’explosion de la bombe.
Ces morts ont été notifiés aux camps Shabindu et des blessés à Lushagala, durant les premières heures de la soirée. « Suite à la pression que subit la coalition RDF/M23, elle vient de larguer d’autres bombes à 18 heures de ce samedi, et tuer deux personnes dans le camp de Shabindu, plus 25 maisons ont été détruites et à Lushagala, un engin vient d’exploser. Ce n’est pas une bombe mais une grenade. Plusieurs blessés sont enregistrés », rapportait une sources auprès des confrères.
D’autres bombes tombent comme la pluie dans des camps des déplacés, et ne cessent de faire des victimes et des dégâts matériels. Si la défense des populations consiste à les tuer et les blesser, les terroristes du M23/RDF font alors une bonne défense.
Des affrontements ont été rapportés durant la même journée de samedi dans les collines surplombant la cité martyre de Sake avec comme conséquence, des maisons ont été réduites en cendres en pleine cité. Les supplétifs de l’armée rwandaise n’assument toujours pas leur incapacité à contrôler ce dernier verrou vers la ville de Goma.
Le chef-lieu de la province du Nord-Kivu est chaque jour sous pression de ces terroristes, avec ces bombes qui ne cessent de suivre les déplacés jusque dans leur fuite. Malheureusement, ces refuges se trouvent en pleine ville de Goma, exposant ainsi des vies des populations locales.
Guerschom Mohammed Vicci