Vingt cinq (25) ans déjà depuis sa création, le Président kenyan William Ruto salue les progrès jusqu’ici réalisés par la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC). Cependant, il estime que le moment est venu de revoir l’accord qui régit cette communauté afin qu’il s’adapte aux réalités du moment, surtout avec l’adhésion de nouveaux membres.
En marge d’une rencontre avec le Président du parlement de l’Afrique de l’Est (EALA), Joseph Nkakirutimana le 18 mars, William Ruto Samoei a souligné la nécessité de voir la coalition renforcer les capacités nécessaires à un grand bloc régional.
À l’en croire, la communauté est en pleine croissance. Elle a commencé avec trois membres dont le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie. Actuellement, elle compte sept membres. Les pays, qui ont rejoint la communauté régionale après sa création sont le Rwanda, le Burundi, le Soudan du Sud et et dernièrement, la République démocratique du Congo. « La Somalie pourrait adhérer une fois l’évaluation terminée. Il est également possible que l’Éthiopie et le Soudan rejoignent l’EAC », a déclaré le Président Ruto.
Qu’est-ce que les nouveaux pays adhérents bénéficieront de l’accord ?
D’après notre source, les pays africains, qui rejoindront l’EAC, pourront avoir la liberté de faire des affaires nationales en interne sans beaucoup de restrictions. Si les pays proposés rejoignent la Communauté, il pourrait y avoir une bonne participation dans le partage des ressources disponibles au sein des pays membres.
Keren Miburo