Alors que les ministres des États membres se sont rencontrés après le départ des chefs d’États et de gouvernements à la clôture de la quadripartite CEEAC, CIRGL, EAC et SADC, les représentants de la République démocratique du Congo sont restés « intraitables » lors du toilettage du communiqué final de ce sommet, ce mardi 27 juin à Luanda.
Des informations ont laissé entendre que la délégation congolaise composée du vice-premier ministre et ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba, Christophe Lutundula des affaires étrangères et le ministre d’état en charge de l’intégration, Mbusa Nyamwisi, est restée ferme quant au moindre amendement du texte pré-élaboré de commun accord.
Les trois ministres ont tout revu et tenu mordicus qu’aucune initiative ne soit entreprise sans consulter au préalable et obtenir l’accord de la République démocratique du Congo, quant à ce qui concerne la situation sécuritaire dans la partie orientale et recommandent que toutes les initiatives se fondent sur les principes des relations internationales, surtout le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC.
D’autres recommandations tiennent compte du respect de l’appropriation nationale et du leadership de la RDC dans toute entreprise, la résolution pacifique des conflits sans exclure le doit du pays de se défendre et le bon voisinage.
Les ministres ont également souligné le rôle que devra jouer l’Union africaine, celui de fournir une orientation stratégique pour la coordination et l’harmonisation des efforts de paix dans la partie orientale, alors que la République démocratique du Congo assurera la coordination opérationnelle.
Par ailleurs, l’UA devra convoquer une réunion des états-majors des États membres de la quadripartite d’ici fin juillet, pour l’harmonisation des déploiements des troupes en vue de soutenir le retour de la paix et de l’autorité de l’État dans les zones occupées par le M23, soutenu par le Rwanda.
Guerschom Mohammed Vicci