Le centre de formation professionnelle pour réfugiés congolais vivant en Ouganda a organisé jeudi 14 septembre à Kampala, la cérémonie de remise des diplômes pour les étudiants ayant suivi avec succès, la formation en coupe et couture. Cette formation d’une durée de 6 mois, vise à favoriser l’insertion socio-professionnelle des réfugiés congolais, qui ont fui les violences dans l’Est de la République démocratique du Congo.
La cérémonie qui s’est tenue dans les locaux du centre à Kampala, a réuni une cinquantaine de réfugiés congolais, majoritairement des femmes ayant obtenu leur certificats. Étaient également présents le coordinateur du centre de formation, M. Douglas Bulongo, ainsi que le président de la diaspora congolaise en Ouganda, M. Michel Ibuta.
Dans son mot de circonstance, M. Bulongo a félicité les diplômés pour leur persévérance et leur détermination à achever cette formation, malgré les difficultés de leur situation d’exil.
« Vous avez fait preuve de courage et de volonté pour apprendre ce métier de la couture, qui vous permettra désormais de subvenir à vos besoins et à ceux de vos familles », a-t-il déclaré.
De son côté, M. Ibuta a salué l’initiative du centre de formation et encouragé les réfugiés à mettre en pratique les compétences acquises, afin de s’intégrer sur le plan socio-économique en Ouganda. « Vous pourrez exercer votre métier ici ou de retour au pays quand la situation le permettra », a précisé le président de la diaspora congolaise en Ouganda.
Une des récipiendaires a exprimé sa satisfaction d’avoir mené à bien cette formation.
« Je suis très heureuse d’avoir appris la couture. Cela va beaucoup m’aider pour gagner de l’argent et prendre soin de ma famille », a-t-elle confié.
D’autres diplômés ont souligné que ce métier pourrait non seulement leur apporter un revenu mais aussi un but et une utilité au sein de leur communauté.
Il est souhaitable que le centre de formation puisse bénéficier davantage de soutiens auprès du UNHCR notamment ainsi que plusieurs autres ONG, pour proposer des programmes adaptés aux réfugiés congolais comme la couture mais aussi la menuiserie, la coiffure, la maçonnerie ou l’agriculture. Cela favoriserait l’autonomisation de cette population vulnérable.
Claudine N. I.