L’ambassadeur de l’Union européenne est revenu ce dimanche 25 août, sur la problématique d’une frange de l’opposition dont l’Éngagement citoyen pour le développement, ECidDé de Martin Fayulu qui refuse de participer aux élections de décembre 2023, au cas où un audit externe du fichier électoral ne sera pas fait.
Jean-Marc Châtaigner s’est avant tout félicité du niveau de réalisation des promesses de la Centrale électorale, qui tendent à se concrétiser.
“La CENI nous avait dit il y a trois (3) ans, les élections se tiendront en décembre 2023 et elles vont se tenir en décembre 2023. Je constate que la CENI travaille et est en train de travailler avec toutes les parties prenantes”, table l’ambassadeur de l’UE.
Il estime que le travail est en train d’être fait malgré le refus de certains, de participer à ce processus. Pour lui, on ne peut pas forcer les parties prenantes à participer.
“Bien sûr, certains refusent mais on ne peut pas forcer les gens à boire contre leur gré, à faire des choses qu’ils ne veulent pas faire”, laisse-t-il entendre.
Il renseigne que tout se passe normalement jusqu’au stade actuel du processus électoral et pense que “dans la diplomatie comme dans le journalisme d’ailleurs, on ne commente pas trop souvent les trains qui arrivent à l’heure. On préfère commenter les trains qui n’arrivent pas à l’heure ou même les trains qui déraillent”, néanmoins, “parfois, il faut aussi commenter les trains qui arrivent à l’heure.”
Jean-Marc Châtaigner se décharge de la responsabilité de dessiner la voie que doivent suivre les choses néanmoins, il souligne que l’engouement constaté lors de l’enrôlement des électeurs et des dépôts de candidature à la députation tant nationale que provinciale, est tout ce qui est “fondamental”, dans la poursuite du processus vers les élections de décembre 2023.
Rappelons ici que le parti politique ECiDé maintien toujours ses intentions de ne pas participer aux élections de décembre avant la satisfaction adéquate à leur demande. Leurs membres n’ont pas déposé à la députation nationale et aucun n’a jusque-là fait un geste, malgré l’expiration du délai au niveau provincial.
Guerschom Mohammed Vicci