Enfin, l’organisation mondiale de la santé, OMS, vient de se prononcer au sujet des allégations des viols et abus sexuels commis par ses agents sur plusieurs femmes à Butembo, pendant la période épidémique du virus Ebola, qui a sévit dernièrement au Nord, Sud-Kivu et en Ituri, à l’Est de la République Démocratique du Congo.
Le Numéro-un de l’OMS s’est exprimé, mardi 27 septembre 2021 à Genève (Suisse), siège de l’OMS, dans une conférence de presse. C’était pour lancer le contenu du rapport de la commission qui a réalisé l’enquête y relative en ville de Butembo, lors de laquelle plus de 220 personnes ont été interrogées.
Le patron de l’organisation mondiale de la santé, Docteur TEDROS Adhamon Ghebreyesus, a révélé que cette question n’avait pas été prise au sérieux par les responsables de l’OMS en République Démocratique du Congo et le responsable de cette organisme de Nations-Unies en Afrique, Docteur Michel YAO.
Le chef de l’organisation mondiale de la santé promet des sanctions très sévères aux coupables à qui sont imputés tels délits professionnels, voire leur renvoi.
Docteur TEDROS Adhamon Ghebreyesus motive cette décision par le fait que ces genres des déclarations n’ont jamais été présentées à l’OMS, en dépit des multiples accusations de viols et abus sexuels commis par certains de ses employés, renseigne la Radio France Internationale.
Il sied de rappeler que pendant la période post-Ebola, plusieurs organisations de défense des droits de la femme œuvrant à Butembo, dont la dynamique des femmes pour la bonne gouvernance, avaient déploré, dans différentes déclarations, les abus sexuels commis à l’endroit de femmes par les agents de l’OMS, pour les engager dans différents services de l’équipe de riposte contre la maladie à virus Ebola (MVE).
Richard Maliro