Dans son souci d’établir un « état de droit » avec une justice qui ne répond toujours pas aux attentes et qui fait partie de « grands échecs » du mandat de Félix-Antoine Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo, une série de procès « inutiles » pour ne pas de « distraction », et d’autres « sans suite » ont fait de va-et-vient entre 2018 et 2023.
La plus grande arnaque du siècle reste le « fameux » procès de 100 jours, qui avait vu l’ancien directeur de cabinet de Félix-Antoine Tshisekedi aujourd’hui ministre de l’économie nationale, Vital Kamerhe être trainé devant la justice. Le seul condamné dans cette arnaque est malheureusement le juge qui devrait retrouver les coupables de cinquante huit (58) millions portés disparus, le juge Raphaël Yanyi, d’heureuse mémoire.
Tenez, toutes les personnes poursuivies et qui ont été « condamnées », vaquent librement à leur occupation en ce jour sans que personne et alors personne, ne puisse dire exactement où sont partis le 58 millions. En bref, l’argent s’était volatilisé dans la nature et Kamerhe est sorti en Joseph, de la prison au ministère.
Si Kamerhe, Jamal et toute sa bande ne sont pas coupables dans cette affaire, la justice « qui détruit notre Nation » selon le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, ne s’est jusque-là pas prononcée sur la destination de 58 millions de dollars américains du contribuable congolais. Le procès est même classée dans les oubliettes comme le quinze (15) millions de « rétrocession », qu’on ne veut expliquer à personne.
Ces procès s’organisent apparemment, pas pour trouver les auteurs des actes « mafieux » mais pour focaliser l’attention de la population sur un sujet dont ils savent à l’avance l’issue et pire, ces « jeux d’acteurs » qu’ils maquillent sous le nom « procès », sont souvent et toujours diffusés à la marque des séries Novelas, qui attachent les femmes les longueurs de journée sans penser aux faits importants.
La logique s’écarte maintenant. Si sous d’autres cieux, la justice élève une Nation, en République démocratique du Congo où « elle détruit la nation », est devenue un espace où prestent des acteurs politiques pour une série diffusée uniquement et exclusivement par la Radio télévision nationale Congolaise (RTNC), la chaîne nationale qui a obtenu le droit de diffusion.
Guerschom Mohammed Vicci