
Les communautés victimes des massacres se disent profondément touchées par les tueries des citoyens congolais qui se pérennisent depuis plus de sept années déjà, dans la région de Beni (Nord-Kivu) et Irumu (Ituri).
En effet, Après son séjour dans la partie Grand Nord-Kivu, où elle a rencontré toutes les communautés victimes des massacres, une délégation de KYAGHANDA YIRA, conduite par son Président, Kambale Kaviti Herman, est rentrée à Goma depuis dimanche 3 octobre 2021 et a exposé dans une déclaration, ses observations faites sur terrain.
Selon KYAGHANDA, les victimes des massacres, s’inquiètent du fait que l’ennemi qui tue la population à Beni n’est toujours pas bien identifié, après sept ans de massacres. La structure communautaire dit également constater une circulation de fausses informations sur l’identité de l’ennemi, ainsi que l’existence d’un plan qui vise à opposer les communautés victimes des massacres, les unes contre les autres. Ceux-ci constatent aussi l’existence d’un plan, visant l’extinction ou la dispersion des populations autochtones, en vue d’une implantation des populations d’expression Kinyarwanda.
Elle fustige aussi l’inefficacité des forces armées de la république démocratique du Congo et de la mission onusienne dans la traque des individus malintentionnés qui sèment terreur et désolation dans le chef des habitants.
Les communautés victimes des massacres demandent au gouvernement congolais de bien identifier le tueur, des changer des stratégies de traque de l’ennemi, et de contrôler les déplacement des personnes sur le territoire congolais, surtout les Banyabwisha, à en croire la déclaration de KYAGHANDA Yira.
Rappelons que la nuit de vendredi 1 à samedi 2 octobre 2021, les personnes non autrement identifiées ont signé une incursion dans l’agglomération de Komanda, en province de l’Ituri. Après cette violence, 8 personnes ont été tuées, 30 portées disparue, 4 maisons et 2 gros véhicules de marque ACTROS, incendiés.
Yannick Warangasi à Goma