L’Intersyndical professionnel du transport routier, après la tripartite de novembre tenue suite à leur grève, monte au créneau pour décrier le malaise entre transporteurs congolais et ceux de l’Angola. Il n’existe aucune structure de coopération entre commerçants de ces deux pays, en vue d’assainir le climat des affaires.
Dans leurs échanges avec le ministre d’État en charge de l’intégration régionale Antipas Mbusa Nyamwisi, le président de l’Intersyndical professionnel du transport routier de la RDC, Mr André Tshikoji a relevé quelques difficultés que rencontrent les transporteurs routiers de part et d’autres.
Du côté congolais, le mal est profond. Ils sont soumis à des visas dont le délais d’obtention est exagéré, 2 à 3 mois d’attente, le refus des chauffeurs congolais des camions transportant des marchandises d’entrer en Angola, pendant que les Angolais en RDC obtiennent des visas à la frontière et peuvent circuler librement de Lufu à Kikwit, le principe de réciprocité entre pays frontaliers n’est pas appliqué, le non respect de périmètre d’accès aux frontières par des camions provenant de l’Angola, le 30 km à l’intérieur doit profiter aux transporteurs congolais.
Les Angolais de leurs côtés, se plaignent de payer des montants exorbitants lorsqu’ils sont en transit par exemple de Noki à Kabinda, et les péages à tous les niveaux.
L’Intersyndical de transporteur routier de la RDC a demandé au ministre d’État, responsable des Affaires africaines, la mise en œuvre d’un cadre des discussions bilatérales, pour proposer des solutions idoines à ce problème.
Après avoir écouté les transporteurs, le minÉtat Antipas Mbusa Nyamwisi a promis de s’impliquer dans le cadre de ses responsabilités, à la résolution de ces problèmes qui touchent à plusieurs secteurs. Question de leur faciliter les transactions.
Laurette Mandala/CellCom Ministère de l’Intégration régionale