Les finalistes de la 56ème édition de l’Exétat qui s’est tenue du 26 au 29 juin dernier, sont plongés dans une incertitude inquiétante. Leur destin est suspendu à un fil, attendu qu’aucun compromis n’a été trouvé entre le gouvernement et les inspecteurs, qui demandent le respect de leurs droits. C’est une affaire qui soulève une indignation légitime et qui mérite une attention urgente.
Depuis le 9 juillet, le centre d’examen est fermé et aucune correction n’a été effectuée. La cellule de communication de l’inspection générale de l’EPST a confirmé ces informations, démentant ainsi toutes rumeurs contraires. Le Syndicat de défense des droits des inspecteurs (SYDEDRIE), a prévenu que la grève ne cessera pas avant que le gouvernement n’honore ses engagements.
Les inspecteurs de l’EPST exigent l’application de l’accord de Mbuela Lodge, prévoyant une augmentation de 30% de leur prime. Cette revendication aussi légitime soit-elle, est désormais une épine dans le pieds des élèves et de leurs familles, qui attendent avec angoisse la publication des résultats de ces épreuves nationales.
“Il est inacceptable que les ambitions et l’avenir de nos jeunes soient pris en otage par un conflit qui aurait pu être évité. Les autorités compétentes, notamment les ministres du Budget et des Finances, sont appelées à agir de toute urgence pour résoudre ce problème. Le président de la République doit intervenir et instruire ses ministres de payer les arriérés des enseignants et des inspecteurs”, crient ces parents.
Cette situation est un cri de détresse pour le système éducatif congolais. Ceux-ci pensent qu’il est temps le gouvernement agisse de manière responsable, en prenant des mesures concrètes pour résoudre cette crise. Les étudiants, les parents et toute la nation attendent une action décisive.
Alex Diya, stagiaire