Le parti politique Démocratie chrétienne fédéraliste, Nyamwisi, (DCF-N), a pris l’engagement de lutter et d’accompagner le plaidoyer déjà introduit à la chancellerie nationale pour la reconnaissance de son fondateur, le feu Enoch Nyamwisi Muvingi, dans l’ordre « des héros nationaux et des Martyrs de la démocratie ». Le Président national de ce parti, l’honorable Simon Muhayirwa Kazungu l’a fait savoir ce jeudi 5 janvier en ville de Beni, (Nord-Kivu), au cours de la cérémonie de commémoration du trentième (30ème) anniversaire de la mort d’Enoch Nyamwisi Muvingi.
A l’en croire, le feu Enoch Nyamwisi Muvingi, fondateur du parti politique Démocratie chrétienne fédéraliste, Nyamwisi, (DCF-N) doit être élevé au rang de « héros national et de Martyr de la démocratie ». Il fait savoir que le seul moyen pour la République de couronner sa lutte et ses sacrifices est de l’élever à ce rang après qu’il a été assassiné en défendant les intérêts de la population et de la nation.
« Il y a des congolais qui sont élevés au rand de héros national pour diverses raisons, peut-être qu’ils ont été de bons musiciens, comédiens, et… Alors, quelqu’un qui a été assassiné parce qu’il voulait sortir les gens de la dictature et ramener l’armée à la raison, pourquoi il ne peut pas être reconnu dans l’ordre des héros nationaux ? », a-t-il déclaré.
L’honorable Simon Muhayirwa Kazungu a ainsi invité les congolais vivant au pays et ceux de la diaspora à une forte mobilisation pour cette fin. Il rassure que le dossier pour la reconnaissance d’Enoch Nyamwisi Muvingi dans l’ordre des « héros nationaux » a déjà été introduit à la chancellerie nationale par l’honorable Nelson Syayipuma cadre du RCD-K-ML, parti allié.
Il convient de préciser qu’Enoch Nyamwisi Muvingi, ancien ministre zaïrois en charge de la Jeunesse, Sports, Culture et Arts avait été assassiné le 5 janvier 1993. Ce jour là, il s’était rendu en ville de Butembo, (voisine à celle de Beni), pour tenter de calmer les les militaires du dictateur Mobutu qui se livraient au pillage systématique des biens de la population. Malheureusement, l’un d’entre eux lui avait impitoyablement logé une balle dans la tête, et la mort s’en est suivie sur-le-champ.
Didy Vitava