Les représentants des syndicats membres de l’intersyndicale des enseignants du Nord-Kivu se sont réunis samedi 03 février dans la ville Goma, pour statuer sur ce qu’ils qualifient de “retenue illégale et forcée” de 5 000 Francs congolais de leurs salaires, depuis le mois d’octobre 2023.
Ces représentants affirment que la rétention de cette somme profite à la Mutuelle de santé des enseignants (MESP), qu’ils trouvent comme un fait privé. Ils exigent à l’Inspection générale de finances (IGF) en plein travail au ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), de plutôt se concentrer sur le terrain que de passer du temps dans les bureaux du ministère.
Dans leur déclaration, ils demandent à l’IGF de “bloquer le compte appartenant à la Mutuelle MESP” se trouvant à la Rawbank, “où sont logés nos frais de retenue illégale et forcée de 5 000 Francs sur le salaire de chaque enseignant du Nord-Kivu depuis le mois d’octobre 2023, soit 20 000 fc”, afin de restituer la somme aux propriétaires.
D’autres recommandations ont été faites à l’Inspection générale de finances : que le contrôle n’impacte pas le fonctionnement ordonné du ministère de l’EPST et la majoration urgente du salaire des enseignants attendue dans un délai court, de débloquer les arriérés de la prime due aux intervenants de l’ENAFEP depuis 2020.
“Que l’IGF déploie les inspecteurs en province du Nord-Kivu, afin d’établir les responsabilités quant au détournement de 6$ penchant contre le caractère gratuit d’adhésion à la MESP et d’octroi de carte de membre”, insistent ces représentants des syndicats membres de l’intersyndicale des enseignants du Nord-Kivu.
Ils se reservent le droit de mener des actions, pour obtenir gain de cause de toutes leurs recommandations formulées à l’endroit de l’Inspection générale de finances, afin que les enseignants soient non seulement remis dans leurs droits mais plus encore, que les responsabilités de toutes les personnes impliquées dans ce détournement, soient établies.
Guerschom Mohammed Vicci