Le noyau de la société civile du groupement Bweza, en territoire de Rutshuru, ne cesse d’alerter sur la situation très criante que traversent les familles déplacées de la guerre du M23, ces rebelles, à majorité Tutsis, qui contrôlent une majeure partie du territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.
Dans une interview accordée à la presse ce mardi 29 novembre, Jacques Niyonzima, son président, fait savoir que sont tellement nombreux ces déplacés qui sont venus de Rutshuru, qui, les uns, sont dans des camps des déplacés et, d’autres, dans des familles d’accueils en ville de Goma, dont la plupart n’ont absolument rien pour assurer leur survie.
Cette structure citoyenne plaide auprès Gouvernement Congolais et organisations humanitaires à voler plus urgemment au secours de ces vulnérables pour sauver des vies humaines en danger permanent.
« Depuis que les hostilités ont commencé en territoire de Rutshuru, depuis Bunagana, vous allez comprendre que les déplacés, qui sont à Goma et ailleurs, vivent misérablement. D’autres sont venus directement de Rutshuru et qui sont passés par Kitchanga et Mabenga. Ceux-ci, qui vivent dans des familles d’accueils, n’ont reçu aucune assistance. Je voulais demander aux humanitaires et au Gouvernement Congolais de voler à la rescousse de ces vulnérables avant que le pire n’arrive. », a-t-il dit.
Rappelons que plusieurs mouvements des déplacés continuent à s’enregistrer dans cette partie de la province du Nord-Kivu, occupée par les rebelles du M23.
Richard Maliro