La Force régionale de l’East african community met les Forces armées de la République démocratique du Congo et les terroristes du M23, soutenus par le Rwanda dans le même panier, concernant la violation du cessez-le-feu des chefs d’États de l’East african community.
Dans son communiqué du 25 octobre, l’EACRF est revenu sur les affrontements du mardi dernier, durant lesquels “un militaire kenyan stationné à Kanyamahoro près de Kibumba”, en territoire de Rutshuru et qui avait conduit à la mort dudit militaire.
Consécutivement à cette situation, la Force régionale de l’East african community renseigne que “des enquêtes visant à établir les circonstances dans lesquelles cet incident s’est produit, ont été ouvertes”.
L’appel à la cessation des hostilités et au retour à “l’accord du cessez-le-feu” a été lancé à l’endroit des Forces armées de la République démocratique du Congo et les terroristes du M23, en indiquant que la Force régionale “reste engagée dans la protection des civils”.
C’est pour la première fois que cette force parle de la violation du cessez-le-feu par les deux belligérants. Pourtant, les terroristes du M23 avaient récemment largué deux bombes sur les positions des FARDC et l’EACRF avait maintenu un silence total.
Quand les Forces armées de la République démocratique du Congo réagissent à une attaque sur ses positions, l’EACRF sort de son silence et parle finalement de la violation. La balle se dirige dans un seul sens.
Le M23/RDF viole depuis plus d’un mois cet accord et dans la logique, ce cessez-le-feu n’existe plus. Un accord signé entre deux parties cesse d’exister, si une partie se retire. Le droit de se défendre est un droit légitime et donc, les Forces armées de la République démocratique du Congo n’a fait que resister face à une attaque sans pour autant avoir l’intention de violer ce “célèbre” cessez-le-feu.
Guerschom Mohammed Vicci