Les entrepreneurs et journalistes de la ville de Goma étaient face à face ce vendredi 26 août autour du thème « Augmenter son chiffre d’affaires et son capital marque à l’aide des médias. »
Organisé sous l’initiative d’Internews et de la Fédération des Entreprises du Congo(FEC), section du Nord-Kivu, ce deuxième rendez-vous a permis aux entreprises et professionnels des médias de discuter sur la manière dont un meilleur partenariat entre les deux parties peut être avantagé.
Prenant la parole pour le compte des organisateurs de cette activité, Sola Amisi, alors deuxième vice-président de la FEC/Nord-Kivu, félicite Internews pour cette séance pour renforcer le lien entre le secteur privé et les médias, un lien qu’il qualifie de « très fragile » mais pense que certaines questions devraient être répondues pour s’assurer du bon fonctionnement de cette première expérience qu’il reconnaît pas facile.
« C’est encore un honneur, pour nous, de se retrouver pour ce deuxième contact entre le secteur privé et les médias. C’est mieux de remercier Internews pour avoir promis et réalisé cette activité dont la pérennisation s’avère d’une importance capitale compte-tenu du lien entre très fragile entre le secteur privé et les médias. Après le premier déjeuner, il serait souhaitable qu’ensemble, qu’on fasse l’évaluation la première activité. »
Les entrepreneurs ont présenté quelques graines de crainte, à l’instar de l’honorable Simon Kazungu, l’un des panelistes de ces échanges. Le gérant de l’entreprise Premilog a, tout d’abord, peint les obstacles auxquels il fait face dans la mise en ligne des articles qui vendent ce qu’il fait.
« On a toujours eu des obstacles par rapport à ça. Avec mon entreprise, je sais que j’ai essayé avec un site web : www.premilogsarl.com. Mais, il y a un problème, c’est mettre en ligne les informations. Souvent, il faut qu’on prenne quelqu’un qui mette en ligne les informations de l’entreprise, ce que l’entreprise est en train de faire, la vision de l’entreprise. Tellement qu’on est occupé par autre chose on oublie souvent. »
Les craintes exprimées s’expliquent par le fait que certaines personnes de mauvaise peuvent prendre ses initiatives et en tirer profit auprès des bailleurs de fond.
Pour Jacques Vagheni, coordonateur de coracon, ces échanges prennent une place de choix vu qu’ils permettent, d’une part, de sceller le lien entre les deux parties et, d’autre part, parce qu’ils peuvent apporter un bénéfice important dans l’avancement et le gain que peuvent avoir les deux parties dans la réalisation des activités.
« C’est pour moi un grand plaisir de réaliser que, grâce à Internews, la FEC avec les médias, pouvons nous retrouver pour consolider notre partenariat, nos relations, pour consolider notre business à nous tous. Quand on fait des bénéfices à gauche droite, l’avantage est pour toute notre société parce que, quand le chiffre d’affaires augmente chez les opérateurs économiques, cet argent se lit partout. »
Le coordonateur de Coracon a fait savoir que la plus grande offre des médias aux entreprises se trouve dans la disposition de les servir. Ce service se laisse entrevoir au travers les informations qui expriment la volonté du journaliste de servir et d’éclairer la société sans parti pris.
Après l’étape des exposés, les médias ont été appelés à tirer au choix des entreprises pour lesquelles ils feront la publicité pendant une certaine période.
Rappelons que le premier déjeuner s’est tenu au mois de mars de l’année de l’année en cours et avait porté sur « l’apport des médias pour la croissance des entreprises ».
Guerschom Mohammed Vicci