Les gouvernants des différents pays africains en général et celui de la République Démocratique du Congo en particulier, devraient montrer aux habitants l’importance économique d’un patrimoine mondial, pour que la population contribue à sa protection.
Exhortation faite par l’historien Muhongya Wakavwaro lors d’une interview nous accordée ce Jeudi 05 mai 2022, à l’occasion de la journée mondiale dédiée au patrimoine mondial africain. Cet historien de formation pense que les africains et surtout les congolais semblent ne pas s’approprier le patrimoine mondial par ce qu’ils n’ont jamais été édifiés sur leur importance surtout sur le plan économique.
Kasereka Muhongya Wakavwaro, démontre qu’il a des frais de rétrocession et d’autres avantages que la communauté internationale livrent aux pays détenteurs de ce patrimoine mondial, mais qui ne sont pas connus des habitants.
Tout en craignant les conséquences qui pourront résulter de cette non appropriation du patrimoine mondial africain par l’homme noir, cet historien, souhaite que la communauté internationale rétrocède en faveur du développement des pays qui sont propriétaires de ces patrimoines et aux gouvernants d’être à mesure de démontrer leur utilité à la population.
A noter que la République Démocratique du Congo, est l’un des pays africains qui disposent d’un bon nombre de patrimoine mondial, à l’instar des parcs nationaux de Virunga et Kauzi Biega, une réserve à Okapi.
Quant à la forêt équatoriale, la deuxième plus grande forêt au monde après celle d’Amazonie au Brésil, n’est jusque là pas déclarée patrimoine mondial africain, en depuis des multiples négociations de la communauté internationale, précise l’historien.
Richard Maliro
