L’attaque de la Réserve de la faune à Okapis de la nuit du 24 au 25 Juin 2012 par un groupe des Maï-Maï, fidèle au général autoproclamé Paul Sadala, une situation historique qui a fragilisé l’accès des touristes dans ce site du patrimoine mondial de l’UNESCO, 11 ans après ce sale événement.
À en croire Berce Nsafuansa, Program Manager à la Wildlife Conservation Global, joint par AGORAGRANDLACS.NET ce mercredi 25 janvier 2023, l’absence de cette espèce endémique dans son zoo d’Epulu et l’insécurité dans la RFO et ses environs sont les principaux défis au développement du tourisme dans cette réserve, ce, malgré d’autres activités de développement qui s’exécutent dans et autour de cette dernière.
Celui-ci ajoute qu’actuellement, l’Okapi vit en état sauvage et des menaces pèsent sur cette espèce rare suite au braconnage et à l’exploitation illicite des ressources naturelles dans la réserve par des hommes de mauvaise fois.
« L’Okapi est un patrimoine local et national. Le perdre, c’est aussi perdre notre culture et nos valeurs traditionnelles. Nous devons le protéger et permettre aux générations futures de voir cette richesse que le Seigneur nous a donnés », a dit à la presse ce scientifique.
Berce Nsafuansa explique que la garantie sécuritaire dans la zone demeure le principal moteur déclencheur de la domestication de cet animal dans son zoo d’Epulu et que le retour de cette espèce permettra à la réserve de relancer les activités touristiques.
Rappelons ici que la Réserve de faune à Okapi a été créée par l’arrêté ministériel de mai 1992. Depuis 1997, la RFO est inscrite parmi le site du patrimoine mondial en péril, suite à la dégradation de la situation sécuritaire dans la zone Est et Nord-Est de la République Démocratique du Congo.
Nicaise Ngumbi