Le Bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme (BCNUDH)/ Lubumbashi chef-lieu de la province du Haut-Katanga a invité vendredi 13 janvier les acteurs politiques et les autres leaders à bannir « les discours et les messages d’incitation à la haine ».
Ce département des Nations-Unies a fait cette exhortation au cours de l’atelier de renforcement des capacités qu’il a organisé au bénéfice des agents et cadres de la Commission nationale de droits de l’homme et de ceux de la Division provinciale des droits de l’homme de Lubumbashi.
Selon Oumar Samake, coordonnateur du Bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme à Lubumbashi, il y a le danger que peut représenter le discours incitant à la haine pendant la période électorale.
« Chaque fois qu’on s’approche des échéances électorales, il y a des surenchères. Nous avons assisté çà et là à quelques discours qui, de notre point de vue, si on n’attaque pas le mal à la racine, ça peut dégénérer. Raison pour laquelle, nous avons souhaité que ces différents acteurs qui ont en charge la question de la promotion des droits de l’homme puissent être outillés dans un premier temps à connaitre ce qu’est même les messages de haine, les discours incitatifs à la haine et à la violence », a-t-il déclaré.
Pendant deux jours, les participants venus de six territoires de la province du Haut-Katanga ont été entretenus sur plusieurs thématiques de promotion des droits de l’homme pour comprendre cette problématique en cette période électorale afin de lutter contre les discours de haine tribale dans le chef des acteurs politiques.
Roger Kabengele