Comme dans ses habitudes ces dernières années, les Nations unies s’investissent dans des sanctions contre certaines personnalités tant politique que militaires à la base de l’instabilité dans la partie orientale de la République démocratique du Congo, longtemps secouée par des affres interminables de guerre.
Cette fois-ci, ce sont un bras droit du général autoproclamé Sultan Makenga, le numéro 1 du Mouvement terroriste du 23 mars, M23 soutenus par le Rwanda et le Commandant de l’unité spéciale du FDLR. Bernard Maheshe Byamungu et Protogène Ruvugaikore sont les derniers jusque-là, à réjoindre cette « fameuse » liste.
Le premier a été identifié comme commandant adjoint des opérations et du renseignement du mouvement terroriste. Bernard Maheshe est pointé du doigt accusateur dans la planification de toutes les opérations des terroristes sur le territoire congolais. Promu depuis lors au grade de Général et chef d’état-major et adjoint de Makenga, il est recherché par la justice congolaise.
Protogène Ruvugaikore, commandant de l’unité spéciale « Commando de recherche et d’action en profondeur » est poursuivi pour des actes qui constituent des violations des droits de l’homme, lesquels ont été commis en République démocratique du Congo.
Ces sanctions n’aident ni à l’amélioration de la situation sécuritaire dans la partie orientale de la République démocratique du Congo et pire, aucun impact sur terrain. Les terroristes du M23/RDF continuent les hostilités malgré les différentes sanctions, déjà encaissées de la part de l’ONU.
L’organisation mondiale devrait trouver d’autres options pour un impact effectif sur le terrain. Ces sanctions deviennent de plus en plus une routine qu’elles ne font plus peur aux concernés. Il faut peut être remplacé les mots par des actions concrètes sur le terrain, si les Nations unies tiennent en coeur le retour de la paix, dans une région longtemps enchaînée par des groupes armés locaux et étrangers.
Guerschom Mohammed Vicci