La réunion extraordinaire du sommet des chefs d’États et de gouvernement de la Troïka a “approuvé le mandat, les instruments juridiques et opérationnels nécessaires au déploiement de la mission de la SADC en République démocratique du Congo, dans le cadre de la réaction régionale à la déterioration de la sécurité et de la situation humanitaire”, dans la partie orientale de la RDC.
Ceci ressort du communiqué final de la réunion extraordinaire du sommet des chefs d’États et de gouvernement de la Troïka de l’organe de la SADC, plus la Troïka de la SADC, les pays contributeurs à la Brigade d’intervention de la Force (FIB) de la MONUSCO et à la Mission de la SADC au Mozambique (Samim) sur les processus de paix en République démocratique du Congo et en République du Mozambique, tenue mardi 11 juillet à Windhoek en République de Namibie.
Le sommet s’est montré “préoccupé” “de la persistance de l’instabilité et la déterioration de la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo. Il a de nouveau condamné la recrudescence des conflits et les activités hostiles menées par tous les groupes armés rebelles, y compris le M23 et les groupes terroristes des ADF, qui opèrent dans l’Est de la RDC et qui sont soutenus par des agresseurs étrangers.”
Il renouvelle “son appel à la cessation immédiate des hostilités et le retrait inconditionnel des zones actuellement occupées”, et s’engage à chercher “des mesures complémentaires aux efforts diplomatiques en cours afin de contraindre le M23 et d’autres groupes armés à rénoncer à toutes les formes d’attaques.”
La Troïka salue l’engagement pris par le gouvernement de la République démocratique du Congo, celui de “fournir des fonds supplémentaires” au budget qui sera alloué à la mission de la SADC au pays (SAMIRDC).
Le sommet reconnait la nécessité de mobiliser d’autres ressources, en vue de soutenir les processus de paix dans l’ensemble de la région, d’où, son appel à “des campagnes destinées à mobiliser les ressources nécessaires auprès de l’Union africaine, des Nations unies ainsi que d’autres partenaires internationaux”, qui veulent intervenir dans les efforts consentis dans le rétablissement de la paix et de la sécurité au Mozambique et en République démocratique du Congo.
Guerschom Mohammed Vicci