Les rebelles du groupe terroriste Red Tabara, actifs au Burundi ont perpétré une attaque sanglante dans la province de Bubanza dimanche 25 février, causant d’importants dégâts matériels et humains. Neuf (9) personnes, dont six (6) femmes et un soldat ont été tuées ; des maisons, motos et des véhicules ont été incendiés.
Dans un communiqué officiel publié lundi 26 février, le gouvernement burundais a vivement condamné cette barbarie inhumaine dirigée contre la population innocente par les rebelles de Red Tabara, qu’il accuse d’être soutenus logistiquement par le gouvernement rwandais.
Dans ce même document, le Burundi dénonce non seulement le « soutien », l' »entraînement » et l' »armement » du groupe terroriste Red Tabara par le Rwanda mais aussi, il exige spécifiquement l’extradition du cerveau du groupe, qui serait hébergé au Rwanda.
Cependant, le gouvernement burundais appelle sa population à faire front commun contre toute forme de terrorisme, et réitère son engagement à préserver la paix et la sécurité.
Il est possible que nous assistions à une dégradation des relations diplomatiques entre le Rwanda et le Burundi, en raison de l’accusation du gouvernement burundais selon laquelle, le Rwanda soutiendrait le groupe terroriste Red Tabara.
Cette affirmation a déjà entraîné la fermeture des frontières terrestres entre les deux pays, et affecté leur collaboration sur d’autres questions politiques et économiques. Il serait essentiel que les deux pays cherchent à résoudre leurs différences par le dialogue et la diplomatie, afin de préserver la stabilité régionale.
Richard Maliro