Une crise de confiance s’observe depuis plus d’une (1) années entre la population et la MONUSCO dans la région de Beni, en dépit de certains projets d’importance publique que cette force onusienne ne cesse de réaliser, en lieu et place de s’ingérer dans la stabilisation de la sécurité, comme stipule sa mission principale.
Face à cette situation, la société civile du territoire de Beni pense que la mission onusienne pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO), n’a pas su répondre aux attentes de ce peuple, longtemps meurtri par des affres de guerre, pourtant ayant dans la mission d’appui aux FARDC pour imposer la paix dans cette partie de la province du Nord-Kivu.
Richard Kirimba, son premier vice-président, indique que l’urgent serait, pour cette mission, » la paix « , qui demeure le vrai besoin de cette population, que d’orienter ses activités dans d’autres domaines.
« Les relations sont presque hypocrites, s’il faut le dire, parce que dire qu’il y a une bonne collaboration entre les populations civiles du territoire de Beni, comme de la ville de Beni et la MONUSCO, je pense Non. C’est pour autant dire que la MONUSCO, tout le temps qu’elle est là, elle n’a rien fait en matière sécuritaire car c’est bien cet aspect, qui constitue un besoin ressenti par les populations locales, et non pas par exemple, la construction de certains bâtiments administratifs que cette dernière est entrain de construire, pour les différents services de l’État Congolais », réagit-il.
Celui-ci ajoute que la mission principale de cette force onusienne, devrait suivre le droit chemin de la situation sécuritaire, comme sa charte l’indique en amont.
« Depuis une vingtaine d’années, ce que les populations civiles attendent de la MONUSCO, c’était le renfort aux éléments militaires FARDC, et cela, dans l’objectif de ramener la paix que ces civils réclament au quotidien. Mais, dès lors que cela n’est pas matérialisé, l’on parle aujourd’hui de la détérioration de la situation sécuritaire, et même toutes les relations », regrette Richard Kirimba.
Il sied de rappeler qu’il y a plus de vingt (20) ans déjà depuis que la MONUSCO existe en République démocratique du Congo, sous prétexte de venir en appui aux éléments militaires, afin de stabiliser cette nation en terme du maintien de la sécurité dans des zones en proie à l’insécurité grandissante, menée actuellement par les différents groupes armés locaux et étrangers, mais à vain.
Kizito Katembo, à Beni