Le parti politique Démocratie chrétienne fédéraliste, Nyamwisi (DCF-N) demande aux autorités compétentes et militaires de redéfinir les stratégies de sécurisation des populations civiles, dans les grandes agglomérations du territoire de Beni, (Nord-Kivu), où sévit un activisme accru des rebelles ougandais des Forces démocratiques et alliées, (ADF).
Le Président national de ce parti politique s’est exprimé dans un tweeter après qu’une attaque à la bombe a fait au moins dix (10) morts et plus de trente (35) blessés, dimanche 15 janvier dans une église (8ème CEPAC) dans la cité frontalière de Kasindi-Lubiriha. Pendant que les forces conjointes FARDC-UPDF traquent les terroristes ADF dans la profondeur, l’honorable Simon Muhayirwa Kazungu note la nécessité de voir les autorités compétentes et militaires mettre en place des mesures de protection des civils contre les représailles de ces rebelles.
« 10 morts dont 7 femmes, 2 enfants et 1 homme, 40 blessés aussi, ces chiffres rappellent la précarité de la situation sécuritaire à Beni. Il est temps de repenser les actions afin de protéger nos populations des représailles des ADF », a-t-il écrit.
Après cette attaque à la bombe, l’armée congolaise a annoncé l’arrestation d’un suspect de nationalité kényane par les services de sécurité. Le porte parole des FARDC dans le secteur opérationnel Sokola I Grand-Nord-Kivu parle d’une arrestation « pour besoins d’enquête ».
Ainsi, le Président national de la DCF-Nyamwisi appelle-t-il à l’ouverture des enquêtes afin que les coupables répondent de leurs actes conformément à la loi congolaise.
La Rédaction