Plus de 1 048 réfugiés burundais courent le risque d’être expulsés par le gouvernement tanzanien. Ceci après leur récente arrestation par la Police du Pays de la Tanzanie pourtant rapatriés dans un premier temps par leur pays d’asile.
Ces demandeurs d’asile d’origine burundaise ont été récemment arrêtés par la police tanzanienne. Les anciens locataires du camp de Nduta avaient été rapatriés avant de retourner en exil. Ils affirment avoir été persécutés sur leur colline d’origine, raison de leur retour en exil.
« Ils ont été accusés d’être de sans papiers. Ils risquent d’être refoulés vers le Burundi car la Tanzanie ne donne plus d’asile ici. », regrettent des réfugiés burundais à Nduta.
Ceux-ci indiquent qu’ils avaient été malmenés et discriminés sur leur colline d’origine dans les provinces de Makamba et de Ruyigi, soupçonnés de ternir l’image du pays et s’enrôler dans des mouvements rebelles. Ils demandent plutôt d’être accueillis comme de nouveaux réfugiés en Tanzanie.
« Si jamais quelqu’un revient ici dans cette misère sans nom, quittant son pays, en tout cas, il devrait être accueilli car c’est une preuve qu’il est persécuté. Sinon, même nous aussi, nous voulons quitter ce camp mais nous manquons où aller », disent-ils.
Ces Burundais semblent arrivés en Tanzanie à un moment compliqué car, la semaine dernière, les autorités de la tanzaniennes avaient indiqué qu’elles comptaient refouler d’anciens réfugiés burundais revenus de l’exil.
Signalons que plus de 1048 Burundais sont concernés par cette mesure. Ce sont d’anciens réfugiés qui sont retournés d’exil lors de deux dernières années après être rapatriés au Burundi. Les concernés demandent au gouvernement tanzanien de revenir sur sa mesure indiquant que les raisons qui les ont poussés à fuir le pays sont toujours d’actualité. Ce camp de Nduta compte aujourd’hui plus de 76.000 réfugiés burundais.
La Rédaction