Le rapporteur adjoint de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Paul Muhindo Vahumawa, a pris part à l’ouverture officielle de la première édition de la formation des formateurs du personnel de l’Ecole de formation électorale en Afrique centrale (EFEAC), à Kinshasa, le lundi 03 octobre 2022. Il a, à l’occasion, rappelé que « la manière d’organiser les élections dans un pays n’est pas la même et qu’elle dépend des certaines pratiques propres aux Etats. »
A l’en croire, en observant les différents cycles électoraux dans différents pays africains, les circonstances le déroulement de ces élections « n’ont jamais été les mêmes. »
Une différence qui, selon lui, a été souvent liée à certaines pratiques propres aux Etats. D’où, l’importance de partager de connaissances entre école électorale afin d’aboutir aux élections libres et transparentes.
« C’est un grand honneur pour la CENI de venir participer au lancement de cette formation de haut niveau et nous saluons l’initiative de cette formation. La centrale électorale est également l’une des organes des gestions électorales produits de l’EFEAC. Lorsqu’on essaie d’observer les différents cycles électoraux en Afrique, nous avons l’impression que chaque cycle est un cas à part. La manière d’organiser les élections ne pas la même. Cette différence est souvent liée à certaines pratiques propres aux Etats. Il est important que le partage de connaissances entre école électorale puisse se faire de manière régulière. J’exhorte donc les participants à avoir une connaissance totalement administrée en vue de pouvoir restituer à la fin des travaux aux personnes qui n’ont pas eu la possibilité de participer à cette formation des formateurs. Cela sera pour nous un indicateur que vous avez bien assimilé tous ceux que vous allez apprendre au cours de cette formation », a-t-il déclaré.
Il convient de noter que la République démocratique du Congo s’apprête à organiser les troisième élections libres et transparente de son histoire. Ces scrutins interviendront en décembre 2023, si l’on croit aux assurances de la CENI.
Richard Maliro