Du 22 au 26 juillet 2024 se tiendra à Kampala en Ouganda, le 11ème Congrès de la Commission Afrique et Océan Indien (CAOI) de la Fédération internationale des professeurs de français (FIPF). Placé sous le thème : “La langue française comme moteur du développement durable à l’ère du numérique”, ce congrès entend mettre en lumière le rôle clé du français dans les enjeux de développement du continent africain.
Organisé conjointement par l’Association des professeurs de français en Ouganda (APFO), la FIPF et sa commission Afrique et Océan Indien, ainsi que la Makerere university business school, ce congrès bénéficie également du soutien de l’ambassade de France en Ouganda. Il devrait rassembler plusieurs centaines de participants, enseignants, chercheurs, représentants politiques et économiques, autour de nombreuses thématiques proposées.
Neuf axes principaux structurent les débats, interrogeant le rôle de la langue française dans l’éducation, la formation, le numérique, la communication, l’égalité homme-femme, l’employabilité des jeunes et même l’intelligence artificielle appliquée à la traduction. Des tables-rondes, conférences, ateliers mais aussi un salon du livre complèteront ce programme déjà très riche.
« Ce congrès contribuera à la promotion de la francophonie moderne et internationale », assure le comité d’organisation, qui entend stimuler les échanges entre universitaires et acteurs économiques. De prestigieux intervenants africains mais aussi internationaux sont d’ores et déjà annoncés.
Ce congrès s’inscrit dans un contexte de développement continu de la langue française en Afrique, qui comptera près de 700 millions de locuteurs francophones en 2050, selon l’OIF. La maîtrise du français est vue comme un atout économique et social décisif sur ce continent en pleine croissance. Ce congrès ugandais entend ainsi démontrer que la francophonie n’a pas fini de jouer un rôle moteur en Afrique.
Claudine N. I.