Le Député national Tembos Yotama, Élu de la ville de Butembo dans la province du Nord-Kivu, a été cité dans le dernier rapport du Groupe d’experts des Nations Unies sur la situation sécuritaire à l’Est de la RDC pour avoir dénoncé les massacres des civils et la persistance de l’insécurité dans la partie orientale de la République démocratique du Congo
En réaction, Léonce Akilimali, enseignant à l’Université catholique du Graben (UCG) Butembo et membre de la Véranda Mutsanga, un groupe de pression œuvrant Localement, rejette en bloc ces accusations et estime que ce rapport est une preuve que l’organisation des Nations-Unies est passée à côté de sa mission.
Celui-ci regrette cependant qu’à lieu et place de s’attaquer aux groupes armés qui pullulent la région dont les ADF à Beni et Irumu, l’organisation des Nations-Unies (ONU) se met à publier certains rapports afin de distraire, à l’en croire, l’opinion.
« C’est une honte de plus que les Nations-Unies nous exhibent. Ce que l’honorable Tembos faisait, rentre dans le cadre de son travail en tant que député et représentant du peuple. Il constate que ça ne va pas dans sa juridiction, comme travail, en tant que député, il ne peut que le dénoncer. Il a présenté un rapport sur les massacres. Il a voulu adressé la question à des victimes directes des massacres, ceux qui ont perdu les leur et ceux qui peuvent avoir une idée sur ceux qui tuent. Cette question avait été adressée, comme dans tout travail scientifique, à plus de 1000 personnes. Ces victimes ont parlé et lui, à son tour, il est allé rapporté ce que les victimes ont dit. Parmi les cibles il y avait justement la MONUSCO. Lui, présentant son rapport à l’emussicle, il ne pouvait que dire ce qu’il a recueilli dans ses enquêtes », indique-t-il.

Ce membre de la Véranda Mutsanga annonce, pour ce faire, que le deuxième rapport sur la même question est en gestation. Dans ce dernier, tout ce qui n’a pas été dévoilé dans le premier rapport s’y trouve.
Il révèle au même moment que le rapport des experts de l’organisation des Nations-Unies ne fait nullement peur à l’élu de la ville commerciale de Butembo. Léonce Akilimali soutient que la lutte continuera jusqu’à ce que les populations du Nord-Kivu et de l’ituri recouvrent la paix.
En rappel, dans le premier rapport dit « Yotama », réalisé par le député national Tembos Yotama et le député provincial Mbusa Mbenze Yotama, ces deux élus avaient montré l’origine et les mécanismes qui pourront éradiquer le phénomène ADF, qui tue la population de Beni et Irumu depuis 2014
Yannick warangasi, à Goma