L’Ouganda a marqué les esprits au mois de mai 2023. Pour cause, le pays de Yoweri Kaguta Museveni avait lancé un signal fort, en prenant une position radicale face à la montée de l’homosexualité dans le monde. Durant ce mois, la « Loi anti-homosexualité » a été adoptée avec des sanctions pénales à l’appui.
Cette situation qui met à mal les pays africains dépendant pour plusieurs, des aides de l’Occident, est pourtant une réalité, surtout après l’autorisation du Pape François, le leader de l’Église catholique de bénir le mariage « homosexuel ». La décision de l’Ouganda bien que salutaire pour la conscience et la coutume africaines, implique désormais des conséquences.
Tenez, les États-unis d’Amérique viennent d’exclure l’Ouganda de la liste des bénéficiaires de l’African growth and opportunity act (AGOA). Pour le pays de « l’Oncle Sam », l’adoption de cette loi rentre dans les violations des droits humains.
Cet acte de Washington ne vient que poursuivre leur lancée, qui les avait poussés de bannir l’Ouganda de cet accord depuis novembre de l’année écoulée. Ceci ne constitue qu’une pression faite sur le pays de Yoweri Kaguta Museveni, pour faciliter le nouveau mode de colonisation occidentale, qui consiste à faire consommer à l’Afrique les décisions prises, pour bénéficier d’un quelconque don.
Les pays africains se trouvent maintenant à l’heure du choix : cautionner l’homosexualité et être enfant chéri de l’Occident et par ricochet, être bénéficiaire des dons ou simplement, faire respecter la culture africaine qui voudrait que le mariage soit une union entre un homme et une femme, selon les prescrits de la Bible et du Coran. Les prochains jours seront déterminants pour le choix de camp.
Au Burundi déjà, le Président Évariste Ndayishimiye a récemment appelé à « lapider » les homosexuels qui selon ses mots, peuvent apporter la malédiction au pays, revenant sur la « fameuse » histoire de Sodome et Gomorrhe dans la Sainte Bible. Cette prise de position va sûrement coûter cher au pays de Pierre Nkurunziza, visiblement décidé à ne pas céder aux manoeuvres occidentales.
Guerschom Mohammed Vicci