Le conseil communal de la jeunesse de Goma alerte les autorités tant nationales que provinciales sur l’apparition d’une épidémie de Choléra dans le camp des déplacés de Bulengo, situé au quartier lac vert.
À en croire Jules Ngeleza, président de cette structure, ceci est consécutif aux conditions environnementales et sanitaires très déplorables de ces déplacés, ayant fuit les affrontements entre les Forces armées régulières et les terroristes du M23/RDF dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi.
Celui-ci indique avoir répertorié plus trois personnes décédées de suite de cette maladie dans le rang de ces nécessiteux. Ces personnes avaient été admises au centre de traitement de choléra Alléluia de lac vert, avant de perdre leur vie.
Jules Ngeleza révèle au même moment que le service des relais communautaires continue d’identifier les personnes déjà touchées par l’épidémie de choléra, en dépit du fait que ce service est limité par les moyens d’intervention.
Cette structure juvénile, qui demande l’implication urgente des services habilités, laisse entendre que, si aucune mesure n’est envisagée, tout le quartier lac vert et les autres environnants ne seront pas épargnés, vu sa montée en puissance.
Outre l’épidémie de choléra, le camp des déplacés de Bulengo fait face au gaz Mazuku. Près de 5 personnes déplacées de guerre sont déjà décédées par asphyxie dans ce même site de cantonnement.
En rappel, depuis le retour des hostilités entre les Forces armées de la République démocratique du Congo et les rebelles du M23, appuyés par le Rwanda, plusieurs populations civiles vivent dans des camps de cantonnement en ville de Goma et territoire de Nyiragongo. Celles-ci sont exposées à divers dangers, dont des épidémies suite aux attroupements et mauvaises conditions de vie.
Yannick warangasi, à Goma