Les coordinations urbaines de la société civile Forces vives de Goma et de Bukavu ont dans une déclaration commune ce mardi 09 avril à Goma, dénoncé l’aide que reçoit clandestinement le pouvoir de Kigali, afin de poursuivre le massacre des populations de l’Est de la République démocratique du Congo.
Ces structures du Nord et Sud-Kivu rappellent que depuis la venue de l’actuel régime rwandais au pouvoir au lendemain du génocide, « la région de Grands-lacs africains n’est pas encore stable ». Cela se fait au travers le soutien qui vient particulièrement des États-unis d’Amérique, de la Grande Bretagne et des états membres de l’Union européenne, « en commençant par la France », et cela pour « poursuivre le massacre des congolais dans sa partie Est ».
Tout ceci se passe malheureusement sous le regard impuissant, complice et naïf de la communauté internationale, qui n’arrive toujours pas à dénicher les implicites d’un génocide en cours en République démocratique du Congo.
« Les coordinations urbaines de la société civile Forces vives de Goma et de Bukavu déplorent la complicité avec laquelle ce génocide se poursuit sans aucune mesure pour arrêter l’hémorragie, qui a déjà détruit plus de 10 millions d’âmes dans l’Est de la RDC », des morts comptés depuis l’avènement de la guerre, pourtant, les institutions internationales et en particulier le Conseil de sécurité devraient activer des mécanismes qui s’imposent pour « contraindre le Rwanda à arrêter la guerre, qu’elle impose dans l’Est de la RDC ».
Les deux coordinations appellent ceux qui gèrent les grandes institutions, d’arrêter cette « aventure », qui ne vise qu’assouvir les soifs économiques et stratégiques et qui malheureusement, arrache plusieurs vies dans la partie orientale de la République démocratique du Congo.
Guerschom Mohammed Vicci