Un mois après l’instauration d’un convoi sur la route Beni-Kasindi, la Commission de déclarants en douane du Nord-Kivu, note des avancées significatives dans la sécurisation des véhicules et des marchandises des opérateurs économiques. Dans une interview accordée à la presse de Goma, jeudi 17 août, son président provincial, Tsongo Matata Deliance, regrette cependant de constater que la mesure prioritaire, celle de la mise en place d’un comité de suivi, ne soit pas jusqu’à présent effective. Ce comité pourra veiller sur les compromis pris entre la Fédération des entreprises du Congo, (FEC), la Commission des déclarants en douane et le gouvernement provincial du Nord-Kivu, dans le cadre de la sécurisation de cette route transafricaine.
Le président provincial des déclarants en douane du Nord-Kivu, urge les autorités provinciales sur la nécessité de rendre ce comité opérationnel. Il dit craindre le retour de l’insécurité sur le tronçon Beni-Kasindi, où l’ennemi n’est pas encore neutralisé.
« C’est le comité de suivi qui devrait suivre si les militaires sont en train de bien escorter les marchandises, est-ce qu’ils sont en train d’escorter les véhicules ? Qu’est-ce qui ne marche pas ? Et on avait défini qu’ils se réuniront une fois le mois pour soulever les points faibles qu’ils doivent soumettre aux autorités. Et les autorités étaient d’accord à nous écouter et à corriger là où il y’ aura des failles. C’est ainsi que je profite de votre micro pour demander à ce que le comité de suivi soit mis en place et qu’il puisse travailler. Si les mesures d’accompagnements là, ne sont pas mises en place, ce que le travail que nous venons de faire à Beni risque de n’est pas être correct » a-t-il déclaré.
Il convient de rappeler que la Fédération des entreprises du Congo, (FEC), la Commission des déclarants en douane et le gouvernement provincial du Nord-Kivu avaient convenu pour la mise en place d’un convoi sur la route Beni-Kasindi, après que les opérateurs économiques avaient décidé d’y suspendus les trafics, suite aux attaques répétitives contre leurs véhicules et marchandises.
Depuis l’effectivité de cette mesure, à mi-juillet dernier, un climat de sécurité règne sur cette route et les trafics commerciaux s’y effectuent bonnement.
Yannick Warangasi, à Goma