Alors que la communauté internationale espérait un apaisement des tensions, les accusations portées par les FARDC revèlent un non-respect flagrant du cessez-le-feu unilatéral annoncé le 22 mars dernier par l’armée rwandaise et les forces du M23/AFC.
Selon ce communiqué signé par le Général-major Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDC, loin de se retirer du territoire de Walikale comme promis, ces rebelles continuent de renforcer leurs positions, tant en hommes qu’en matériels.
Pire encore, elles ont intensifié leurs attaques contre les positions des FARDC, étendant ainsi le conflit à de nouvelles zones.
Les territoires de Walungu et de Fizi dans la province du Sud-Kivu sont touchés par des affrontements signalés à Mulamba, Bulonge et dans les hauts plateaux de Minembwe.
Les FARDC dénoncent et condamnent cette attitude, qui sape les efforts de paix entrepris par la communauté internationale.
Elles réaffirment néanmoins son attachement dans la logique de dialogue, en s’abstenant pour l’instant, de lancer des offensives. Toutefois, elles se réservent le droit de réagir pour protéger les populations et leurs biens, si les actes d’hostilité persistent.
Cette escalade de la violence intervient alors que la région espérait un retour à la stabilité. Le non-respect du cessez-le-feu par l’armée rwandaise et le M23/AFC soulève de sérieuses questions sur leurs intentions réelles.
La communauté internationale est appelée à redoubler d’efforts pour faire respecter les accords, et éviter une nouvelle spirale de violence dans cette région déjà fragilisée.
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Yannick Warangasi