L’Angola appelle les parties prenantes au conflit dans l’Est de la République démocratique du Congo, à un cessez-le-feu immédiat à dater de ce dimanche 16 mars, pour laisser place aux efforts de la médiation afin de parvenir à la paix.
Dans son communiqué du samedi 15 mars, Luanda explique que ce cessez-le-feu devra inclure « toutes les éventuelles actions hostiles contre les populations civiles » d’une part et de l’autre, « la conquête de nouvelles positions dans les zones en conflit ».
La médiation estime que cette initiative permettra d’instaurer un « climat de désescalade », ouvrant pleinement la voie au début de « conversations » de paix qui devra avoir lieu entre la République démocratique du Congo et la coalition AFC-M23, qui mene la danse de la guerre dans l’Est.
Le 04 août 2024, un autre cessez-le-feu décrété par Luanda, a été largement violé sur le terrain des combats. Les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda selon Kinshasa et un Groupe d’experts des Nations unies ont conquis plusieurs entités durant.
Des affrontements ont été souvent signalés entre les forces gouvernementales et celles rebelles. Les deux parties se rejettent souvent mutuellement les responsabilités de violation du cessez-le-feu, ne permettant pas la poursuite des efforts pour une résolution pacifique du conflit.
Le mardi 18 mars prochain, les délégations du Gouvernement congolais et du M23 pourront se rencontrer à Luanda en Angola pour lancer les « négociations directes », toujours réclamées par les rebelles mais rejetées par Kinshasa, qui semble avoir changé de position.
Les villes de Goma au Nord-Kivu et de Bukavu au Sud-Kivu, aux côtés de nombreuses autres entités dans les deux provinces sont occupées par la coalition AFC-M23, forçant le Gouvernement à délocaliser « provisoirement » les capitales provinciales vers les villes de Beni (Nord-Kivu) et d’Uvira (Sud-Kivu).
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Guerschom Mohammed Vicci