Les Forces armées de la République démocratique du Congo ont découvert ce samedi 6 mai, des ossements des personnes tuées par les terroristes de l’Allied democratic forces au village Ndoma, dans le secteur de Beni.
« Après la découverte macabre des ossements humains des compatriotes tués par les terroristes des Forces démocratique et alliés, ADF/MTM au village Ndoma, localité Kilya dans le secteur de Beni », lit-on dans une dépêche parvenue à AGORAGRANDSLACS.NET
Au-delà de ces ossements humains, l’armée renseigne que d’autres indices militaires ont révélé que même des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo, pourraient faire partis des personnes exécutées par ces terroristes.
« Certains indices militaires tels que les grades, des tenues, des bottines étaient également visibles sur les zones de crimes, laissant croire que parmi les personnes exécutées par les terroristes djihadistes d’ADF/MTM, figuraient également les soldats congolais », poursuit la dépêche du porte-parole, le capitaine Antony Mwalushayi.
Suivant les explications des scientifiques qui ont fait partis de la délégation, composée des militaires FARDC, de la Police technique et scientifique, de la protection civile et la société civile de Ruwenzori qui s’est rendue au lieu de la découverte pour des investigations et enterrement, ces ossements datent de deux (2) ans, correspondant aux massacres dans les localités de Loselose, Ndoma et Halungupa dans le territoire de Beni par les ADF.
Face à cette découverte, la société civile a laissé entendre son vœu de voir tous les responsables de ce mouvement terroriste et leurs béquilles être traînés devant la Cour pénale internationale, pour de nombreux crimes contre l’humanité perpétrés dans le territoire de Beni.
Signalons ici que ce sont cinq (5) scènes de crimes qui ont été identifiées par les FARDC avec vingt (20) corps, qui ont finalement été enterrés dignement à Kifrere.
La Rédaction