Le président de la République du Rwanda, Paul Kagama, a accepté d’exhorter le mouvement du 23 mars (M23) qui s’affronte depuis plusieurs mois avec les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, à l’est de la RDC; à un cessez-le-feu immédiat.
L’ancien président du Kenya, Uhuru Kenyatta et facilitateur dans la crise qui oppose Kinshasa à Kigali vient de le confirmer ce vendredi 18 novembre dans un communiqué de presse
Le président Kenyatta, en discussion avec le président rwandais, Paul Kagame a convenu de la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat… Le président Kagame a également accepté d’aider le facilitateur de l’Est Africa Community à exhorter le M23 à cessez-le-feu et se retirer des territoires sous son occupation conformément à la proposition faite par les parties prenantes lors de leur réunion à Bujumbura/ Burundi.
À part le président Paul Kagame, Uhuru Kenyatta a également eu des conversations sérieuses avec le secrétaire des Nations-Unies, Antonio Guteress, le président Ndayishimiye du Burundi et le chef de l’Etat congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Mercredi denier, le président Français, Emmanuel Macron à proposer le déploiement de la force régionale dans la province du Nord-kivu, la stabilisation de plusieurs villes en particulier Bunagana et le retrait M23 pour la désescalade.
Cette déclaration est intervenue un jour après l’arrivée de l’ancien président Kenyan, à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu où, il a échangé avec des personnalités de la province.
En rappel, les éléments du M23 étaient déjà à moins de 20 kilomètres de la ville de Goma dans le territoire de Nyiragongo au Nord Kivu. La présence de ce mouvement était également signalée sur l’axe Tongo en Chefferie de Bwito, porte de Masisi un autre grand territoire du Nord Kivu.
Keren Miburo