Le président de la République a annoncé, à l’issu des ses échanges avec les élus nationaux des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, la tenue dans les prochains jours d’une table ronde pour discuter de l’avenir de l’état de siège, décrété depuis plus d’une année dans ces deux provinces de la partie orientale du pays.
C’est ce qu’a laissé entendre le député national Jackson Ausse dans une interview exclusive accordée à AGORAGRANDSLACS.NET au lendemain de ces assises. Celui-ci fait tout d’abord savoir que leurs échanges ont tourné autour des questions de paix.
« Il se fait que toute l’attention attention du chef de l’État, et de nous-mêmes est focalisée sur la paix. La levée, le maintien de l’état de siège relève tout simplement des conséquences logiques de la paix. Aussi longtemps qu’on pas encore la paix, même si on n’a retournait les civils, si la situation restait la même, on n’aura pas résolu les problèmes », indique le député national.
Jackson Ausse indique qu’ils ont également tablé sur un cadre qui pourra réunir toutes les couches de la société pour discuter autour de la paix dans la région.
« Il a été question, tout simplement aussi, de se mettre d’accord qu’il y ait un cadre beaucoup plus élargi pour qu’on implique d’autres acteurs dans notre manière de voir les choses parce que la question de la paix ne relève pas seulement des politiques, il y a aussi la société civile, il y a la jeunesse, il y a les mamans. Il y a d’autres acteurs qu’il faut impliquer dans cette analyse », souligne-t-il.
Ce député national, élu de l’Ituri précise que ces rencontres sont prévues dans les prochaines semaines, pas au-delà d’un mois, pour que les co-débateurs décident des actions à mettre en place pour que la partie orientale de la République Démocratique du Congo recouvre la paix qui lui manque depuis la nuit de temps.
Rappelons qu’une autre table ronde était annoncée pour le 15 juin de cette année mais elle ne s’est jamais tenue suite, à en croire le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi lors de son dernier passage à la tribune des Nations-Unies, à la resurgence du M23 et la prise de Bunagana.
Guerschom Mohammed Vicci