Les députés nationaux, membres du courant Révolutionnaire progressiste de la plate-forme politique « Ensemble pour le Changement », n’adhèrent pas aux préalables soulevés par le porte-parole du parti politique « Ensemble pour la république », pour la tenue des prochaines élections au pays. Au cours de sa dernière sortie médiatique, Olivier Kamitatu a déclaré que l’actuelle composition de la Commission électorale nationale indépendante, (CENI), doit être revisitée avant la tenue des élections présidentielles, législatives provinciales et nationales, prévues sauf changement en décembre 2023.
Dans leur déclaration politique rendue publique mardi 11 octobre, ces élus nationaux demandent à Olivier Kamitatu de marquer une nette différence entre son parti politique et la plateforme lors de ses sorties médiatiques. N’ayant pas été consulté à l’avance, ce courant ne se sent « nullement » concerné par les propos du porte-parole du parti « Ensemble pour la République » car, selon lui, il n’a jamais mandaté un quelconque porte-parole.
Cette demande du parti « Ensemble pour la République », celle de procéder au remaniement de l’actuelle équipe à la tête de la CENI, le courant Révolutionnaire progressiste s’oppose carrément à cette initiative qui, à l’en croire, n’aura que comme conséquence la non tenue des élections dans le délai constitutionnel.
Ces députés nationaux peignent « Ensemble pour la République » comme un parti d’obédience opposée au régime du président Félix-Antoine Tshisekedi. De ce fait, ils demandent à ce parti de tirer toutes les conséquences de cette décision en procédant notamment par la démission de tous ses délégués aux fonctions qu’ils occupent aussi des différentes institutions publiques sur l’ensemble du territoire national.
Ce courant renouvelle son engagement et accompagnement des initiatives du chef de l’État Félix Tshisekedi, dans la restauration de la dignité de l’homme congolais en appuyant ses efforts dans la défense et l’intégrité du territoire national.
Guerschom Mohammed Vicci