La pendule est remise à zéro. L’Union sacrée de la nation, plateforme politique qui accompagne le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi a du mal à avancer, avec comme conséquence : l’Assemblée nationale n’arrive toujours pas à élire et installer son bureau et ainsi, toutes les institutions sont bloquées.
Quatre mois après l’investiture du président pour son second et dernier mandat, l’ancien gouvernement continue à expédier les “affaires courante”, la Première ministre nommée depuis le 1er avril, n’arrive toujours pas à présenter les membres de son équipe et après l’incapacité de Mbosso N’kodia, Bahati Lukwebo et Vital Kamerhe de trouver un candidat unique à la présidence de l’Assemblée provinciale pour le compte de l’Union sacrée de la nation (USN), une primaire a donné avantage à l’ancien ministre de l’économie nationale, Vital Kamerhe.
Alors que le commun de mortel voyait une certaine avancée, le Chef de l’État est monté au crénau et du coup, la pendule a été remise à zéro : les élections du bureau définitif programmée pour samedi 18 mai, sont reportées aux calendes grecques.
Félix Tshisekedi rappelle au présidium de sa famille politique, la nécessité de tenir compte du poids politique et de la représentation du genre dans la composition du bureau de la chambre basse du Parlement congolais.
Des embrouilles teintées des écarts conséquents entre les membres de l’USN, sont désormais à la portée du public. Avec cette allure, le Président Félix Tshisekedi risque de finir avec le même regret que son prédécesseur, qui a reconnu à la fin de son mandat : “Il m’a manqué 15 hommes pour changer le Congo”, aux côtés de son plus grand regret de “n’avoir pas changé l’homme congolais”.
Ce problème à l’interne finira par créer des frustrations après la sortie du gouvernement et du bureau définitif de l’Assemblée nationale avec comme fin : beaucoup passeront du pouvoir à l’opposition. Déjà, le refus de la candidature de Mbusa Nyamwisi au poste de deuxième vice-président de la chambre basse, finira au Conseil d’État, qui s’est invité pour départager les deux camps de la même famille politique.
Guerschom Mohammed Vicci