Au lendemain de l’instruction de l’ouverture d’un dossier discipliaire par le bureau de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo contre Jean-Marc kabund pour plusieurs griefs notamment propos incendiaires, injurieux et outrage au chef de l’État congolais Félix-Antoine Tshisekedi, l’accusé juge »illégal » la procédure entamée.
Dans une interview accordée à nos confrères de la Radio France Internationale diffusée ce vendredi 22 juillet, l’ancien vice-président de l’Assemblée Nationale rejette les accusations et parle d’un règlement des comptes au sein de l’exécutif de son ancienne formation politique, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS en sigle.
Parlant de la création d’un nouveau parti politique, l’Alliance pour le Changement dont il assume le commandement, cet ancien secrétaire géneral intérimaire de l’UDPS avoue clairement sa candidature aux législatives présidentielles prochaines de 2023 en RDC et justifie son implantation de n’avoir aucun objectif d’acompager tout autre acteur politique pour les mêmes fins.
« Je suis un élu du peuple, j’ai démissionné de mes fonctions de vice-président parce que j’ai acquis ce poste au sein de L’UDPS, un député ne peut perdre son mandat que s’il a délibérément quitté le parti, je suis un élu du peuple et j’ai été exclu du parti, je dois jouir pleinement de mes droits d’élu du peuple. L’assemblée nationale n’a pas le pouvoir d’ouvrir un dossier disciplinaire à un deputé. » a t-il déclaré.
À la même occasion, il évoque la nécessité d’alliance politique pour gagner les élections prochainement contre le pouvoir en place.
Trésor Wayitsomaya