Le Président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi regrette la rupture de la coalition FCC-CACH, un acte qu’il attribue à son prédécesseur Joseph Kabila qui à son tour, pointe du doigt son successeur qui n’a pas tenu parole.
Dans un entretien télévisé avec sa porte-parole Tina Salama ce samedi 08 juillet, le président de la RDC dit avoir investi dans cette coalition, qui a malheureusement sombré.
Félix Tshisekedi change cependant de camp et croit au changement pacifique du Congo, et cela dans une solidarité nationale.
« Je crois en la solidarité des Congolais. Je me disais que nos amis avaient la gestion qu’ils avaient eue, peu importe les critiques qu’on peut faire, pour moi, c’est terminé. Je m’étais dit que nous allons essayer autre chose. Les personnes issues de l’opposition farouche vont s’allier avec eux et prendre le devant, pour essayer de changer les choses et leur montrer que nous pouvons changer les choses pacifiquement et fraternellement, pour que le Congo réussisse », indique le chef de l’État.
Il a au même moment, dénoncé l’ingérence : « J’ai vraiment regretté. Nous vivions une belle expérience dans ce pays. Un ancien chef de l’État pouvait vivre tranquillement et se consacrer à ses occupations sans être inquiété, et un nouveau chef de l’État pouvait également se consacrer à ses tâches. Malheureusement, cela n’a pas fonctionné. Nous ne pouvons pas faire le deuil éternellement, mais c’est mon plus grand regret ».
En réaction, l’ancien président Joseph Kabila n’a fait que rejeter les faits. Pour lui, Félix Tshisekedi n’a pas tenu sa parole, pour la progression de la coalition FCC-CACH.
En rappel, la coalition FCC-CACH a été disloquée le 6 décembre 2021, de suite d’un discours de six (6) minutes du Président Félix-Antoine Tshisekedi à la Nation. Cette dislocation a donné lieu à une requalification de la majorité parlementaire, après des échanges entrepris avec les différentes couches de la société congolaise. La nouvelle majorité issue d’un « coup d’état constitutionnel » selon le Front commun pour le Congo de Joseph, s’appellera « Union sacrée de la Nation », récemment transformée en une plateforme politique de soutien à Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Glodi Mirembe